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La première édition du salon de l’automobile d’Abidjan du 12 au 16 décembre 2019

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Oto-News (salon de l’automobile d’Abidjan) – Abidjan abrite du 12 au 16 décembre 2019 la 1ère édition du Salon de l’automobile d’Abidjan (SAA). Représentant le Premier ministre, le ministre des Transports, Amadou Koné a procédé, jeudi 12 décembre 2019, à l’ouverture de se salon qui a lieu sur le parc d’exposition d’Abidjan, route de l’Aéroport d’Abidjan, dans la commune de Port-Bouet.

S’informer sur l’achat de voitures à crédit ou de façon direct en Côte d’Ivoire, développer la vente B to C, donner la chance à un concitoyen d’arriver chez un concessionnaire et acheter une voiture pour qu’il n’y ait pas de véhicules d’occasion. Tels sont, entre autres, les objectifs du Salon de l’automobile d’Abidjan (SAA) dont la 1ère édition se tient du 12 au 16 décembre 2019, au parc d’exposition, sur la route d’Abidjan, dans la commune de Port-Bouet.

Procédant à l’ouverture de ce salon, jeudi 12 décembre 2019, le ministre des Transports, Amadou Koné a affirmé qu’il s’agit « d’un rendez-vous incontournable dans l’industrie automobile et nous sommes heureux d’accueillir un tel événement en Côte d’Ivoire et d’en être le premier organisateur en Afrique de l’Ouest ». Il a confié que le SAA est une occasion unique de réunir en un même lieu et dans un temps limité, industriels et artisans de l’industrie automobile pour présenter leurs productions aux médias, au grand public et aux professionnels.

 

Avec 668.328 vendus en 11 mois, les SUV dopent les ventes de Hyundai & Kia aux Etats-Unis

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OTO-News (Record des ventes des SUV Hyundai & Kia aux Etats-Unis) – l’Agence de presse Yonhap vient d’annoncer à Séoul, ce dimanche 8 décembre 2019, que Hyundai Motor Co. et sa société sœur Kia Motors Corp. ont vendu ensemble un total de 668.328 SUV aux Etats-Unis au cours des 11 premiers mois de cette année, et a présenté les données suivantes :

 

Le chiffre représente 55,4% des 1,2 million de voitures que les deux premiers constructeurs sud-coréens ont écoulées en 2019 sur le deuxième plus grand marché automobile au monde jusqu’en novembre.

C’est la première fois que les ventes de SUV de Hyundai-Kia ont englobé plus de 50% de leurs ventes aux Etats-Unis. En 2013, le segment a représenté 30,9% de leurs ventes automobiles dans le pays nord-américain.

Plus précisément, Hyundai a vendu 333.452 SUV, soit 51,9% de ses ventes totales aux Etats-Unis. La part des SUV dans les ventes de Hyundai a dépassé la barre des 60% pour le cinquième mois consécutif en novembre.

Kia a de son côté écoulé 334.876 SUV jusqu’en novembre et s’apprête à enregistrer des ventes de SUV record aux Etats-Unis. Son meilleur résultat a été affiché en 2016 avec 341.567 SUV vendus sur le marché américain.

Des observateurs du marché ont noté que les SUV haut de gamme des deux constructeurs automobiles dirigeaient la hausse de leurs ventes aux Etats-Unis.

Le Hyundai Palisade, qui a été commercialisé en juin dernier dans le pays nord-américain, s’est vendu à 23.082 unités jusqu’en novembre et le Kia Telluride à 52.108 exemplaires.

City Cars – Kia fête ses 10 ans, et ses portes étaient grandes ouvertes, ce 7 décembre, aux festivités réservées aux passionnés de la marque

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OTO-News (City Cars – Kia fête ses 10 ans) – C’est dans une ambiance particulièrement festive que City Cars – Kia Motors vient d’organiser, au cours de la matinée du Samedi 07 Décembre 2019, dans les espaces attenants à son immense showroom de la Z.I. du Kram à Tunis, une Journée Portes Ouvertes.

La marque Sud-Coréenne Kia Motors a réussi à réunir clients, partenaires et passionnés de la marque en présence de certaines personnalités locales et des représentants de la presse.

En effet, forte de ses acquis et admirables avancées sur le marché tunisien que KIA Motors cherche à faire découvrir les nouveautés et perspectives de la marque.

Tests Drive et Promotions sur certains tarifs étaient au Rendez-vous

Cette journée Portes Ouvertes organisée à l’occasion du 10ème Anniversaire de City Cars – Kia était l’occasion idéale pour donner libre cours aux invités et futurs clients au privilège de tester tour à tour toute la gamme Kia, notamment : la Picanto GT Line, la Rio SX, la Rio Berline et la toute nouvelle Sportage TGDI.

Un programme d’essais sur route a été mis en place, donnant la possibilité aux intéressés, de le voir se poursuivre au cours des jours suivants sur une simple réservation.

Pour ceux qui ont raté ce rendez-vous, il est possible de réserver leurs essais (ou Test Drive), en remplissant un formulaire à retrouver sur la page : https://kia-tunisie.tn/ ou en visitant le Showroom sis à la zone industrielle Kheireddine, Le Kram.

  • Pour plus d’informations, il est possible de contacter le 36 406 200 ou en envoyant un email au contact@kia.tn

L’électrification du secteur automobile en France en 2022 avec 1 million de voitures électriques et une implantation de 100.000 bornes

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    • L’électrification du secteur automobile en France en 2022 bénéficiera d’une enveloppe au bonus gonflée de 50%, un malus renforcé et l’inclusion de l’hydrogène parmi les filières d’avenir.

    OTO-News (L’électrification du secteur automobile) – Avec moins de 2% des ventes en cette année 2019, l’électrique ne s’est clairement pas imposé en France. Un retard dû à plusieurs facteurs, que veut combler Bruno Le Maire. Le ministre de l’Économie et des Finances s’est exprimé ce 2 décembre sur la filière automobile, et surtout son avenir.

    Plus de prime et de bonus électriques, l’hydrogène aussi

    « Beaucoup a été fait depuis près de 3 ans » rappelle Lemaire, « d’abord, nous avons encouragé la demande. Nous avons maintenu les aides directes en 2019 et nous avons doublé la prime à la conversion pour les ménages plus modestes ».

    Mieux, en attendant l’officialisation du bonus 2020, le gouvernement augmente son budget de 50% par rapport à 2019. « Nous donnons de la visibilité à la filière », justifie le ministre, présisant qu’« un calendrier sera fixé sur trois ans et sera annoncé très prochainement par Elisabeth Borne ». En effet, la rumeur s’est propagée sur la baisse du bonus écologique dans les années à venir.

    • La Peugeot e-208 devrait booster le marché électrique en 2020

    « Enfin, nous électrifions le territoire, avec un objectif : atteindre 100 000 bornes et 1 million de véhicules en 2022 » précise Bruno Lemaire. Ce serait ainsi quadrupler le parc automobile électrique (230.000 véhicules aujourd’hui) et l’infrastructure existante (28.000 bornes).

    Le projet de filière de batteries européennes a également été abordé, dont la production démarrera « dès 2022 » en Allemagne et Pologne. « Nous ferons de même sur l’hydrogène », ajoute-t-il, « identifié comme une technologie stratégique ». Comme nous l’avons rappelé dans le constat de la mobilité hydrogène actuelle, seules quelques rares flottes et stations existent. Or les constructeurs PSA et Renault développent des modèles, des entreprises comme Air Liquide, Engie et GDRF investissant lourdement. Le plan Hulot de 100 stations en 2023 serait atteint, mais l’Allemagne, le Japon ou la Californie sont en pointe.

    Déplafonnement du malus, et bientôt une taxe au poids et SUV ?

    « C’est une question de justice » confie le ministre, « il n’y a pas de raison que certains Français fassent des efforts en achetant des véhicules hybrides ou électriques et qu’en même temps les rejets de CO2 augmentent car le nombre de véhicules les plus émetteurs se multiplie ».

    Ainsi, le déplafonnement du malus (12.500 € maximum en 2020) est officiel, donnant une taxe progressive selon les émissions de CO2. Bien que les véhicules dépassant 172 g/km ne représente qu’une infime partie du marché, l’État récupérera 50 millions d’euros. Cette somme permettra de « financer les sous-traitants », touchés par la transition du thermique (notamment diesel) vers l’électrique.

  • Bruno Lemaire veut aussi débattre sur « les avantages d’émissions de CO2 attribués aux véhicules lourds », sans préciser leur nature. Ces dernières semaines, des rapports et études ont pointé du doigt les SUVs. France Stratégies avait même émis l’idée d’une taxe selon le poids du véhicule.

Journée Portes Ouvertes : City Cars – KIA offre à ses clients et partenaires un 7 décembre pas comme les autres

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OTO-News (Journée Portes Ouvertes : City Cars – KIA) – Dans la foulée de ses acquis et réalisations au cours de ces dix dernières années, City Cars – KIA réunit ses clients et partenaires, ce samedi 7 décembre 2019, à une journée Portes Ouvertes au showroom de la Z.I. du Kram à Tunis, pour fêter avec eux, lors d’une rencontre plutôt cool, cet anniversaire et faire découvrir les nouveautés et perspectives de la marque KIA.

Tests drive et promotions seront proposés sur les services et nouvelles acquisitions. Ce sera un 7 décembre pas comme les autres.

Les essais sur route se poursuivront sur simple réservation.

Ces Tests drive concerneront toute la gamme Kia à savoir : la Picanto GT Line, la Rio SX, la Rio Berline et la toute nouvelle Sportage TGDI.

Design, Puissance, sécurité et plaisir de conduire seront au Rendez-vous.

City Cars – KIA cherche à poursuivre ses avancées sur le marché Tunisien en se basant sur les vrais fondamentaux de l’activité de la concession automobile.

  • Les clients, partenaires et passionnés de la marque KIA sont invités à confirmer leur participation à l’évènement via la page de réservation suivante : https://kia-tunisie.tn/

Une pénurie mondiale des matériaux tels que le cobalt et le nickel peut-elle freiner les constructeurs de la voiture électrique ? Explications

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  • Certains experts ou commentateurs redoutent une pénurie des métaux utilisés dans les véhicules électriques.

  • Ils pensent qu’un déficit entre l’offre et la demande de matériaux stratégiques comme le cobalt ou le nickel pourrait étrangler les constructeurs de voitures branchées.

  • Des spéculateurs sont déjà à l’affût … Qu’en est-il vraiment ? 

OTO-News (pénurie mondiale du cobalt et du nickel) – Les batteries lithium-ion utilisées dans les véhicules électriques contiennent du nickel et du cobalt dans leurs cathodes. Ces métaux ne sont pas vraiment « rares », à l’inverse de l’or ou du platine, mais ils ne sont pas non plus très abondants dans l’écorce terrestre. Les réserves mondiales sont forcément limitées. En outre ils sont utilisés dans bien d’autres applications industrielles. Dans les électrodes des batteries on trouve également de l’aluminium, du graphite et du manganèse, mais leurs approvisionnements ne posent, à priori, pas de problème.

Cobalt

Dans les batteries, le cobalt est l’élément le plus « problématique » et le plus cher. Il est moins abondant dans la croûte terrestre que les autres mais surtout, plus de la moitié de la production mondiale est localisée dans un seul pays : la République Démocratique du Congo, en proie aux conflits armés et à la corruption. Une situation qui est synonyme de risque pour les approvisionnements. En outre certaines mines artisanales y exploitent des enfants. Un argument parfois utilisé pour ternir l’image « verte » de la voiture électrique. Pour toutes ces raisons, la plupart des constructeurs automobiles, à commencer par Tesla, ne font pas mystère de leur volonté de se passer totalement de cobalt dans leurs batteries.

Aujourd’hui, la quantité de cobalt utilisée dans un véhicule électrique est relativement faible : en général moins de 5 % du poids total de la batterie, et elle est en diminution constante. Il y a quelques années, les cathodes de type NMC 333 des premières Renault Zoé contenaient 33 % de cobalt. Les fabricants ont ensuite produit des cellules NMC 442 ou NMC 622 qui n’en contiennent plus que 20 % et aujourd’hui, apparaissent sur le marché les cellules NMC 811 dont la teneur en cobalt n’est que de 10 %. Quant à Tesla et Panasonic, ils exploitent dans leur gigafactory du Nevada une autre chimie pour les cathodes de la Model 3. Dénommées NCA, ces cellules, qui contiennent de l’aluminium, sont réputées comporter moins de cobalt que les NMC 622. D’autres fabricants, principalement en Chine, adoptent des technologies de batterie lithium-ion dont le cobalt est absent : les LFP, LMP ou LMO. Celles-ci sont toutefois considérées comme moins performantes en termes de densité d’énergie ou de durée de vie.

Si la plupart des fabricants n’ont pas encore éliminé totalement le cobalt de leurs batteries lithium-ion, c’est que ce métal permet de fabriquer des cellules à haute densité d’énergie. Il y a peu le fabricant chinois Svolt annonçait avoir développé une batterie performante sans cobalt, mais il n’a révélé aucun détail sur son innovation.  D’autres, comme probablement Tesla, sont certainement sur le point d’y parvenir aussi.  Mais il faudra probablement encore patienter quelque temps avant que leurs innovations n’aboutissent au stade de l’industrialisation.

Alors, finalement, y a-t-il un risque que les véhicules électriques tombent en panne de cobalt ? C’est ce que des analystes et des experts prédisaient déjà il y a un an en observant que le prix de la tonne de cobalt sur le LME (London Metal Exchange) a été multiplié par 4 entre le printemps 2016 et l’été 2018 pour atteindre un sommet à presque 80.000 €. Pourtant, depuis lors, la cotation de ce métal sur les marchés n’a cessé de chuter pour s’afficher ce 14 août à 27.500 €/tonne, ce qui correspond à un retour à la case départ.

Comment expliquer cette évolution ? Si, vers le milieu de 2016, la perspective d’une croissance des ventes de véhicules électriques a engendré une spéculation, la hausse des prix qui s’en est suivie a incité les producteurs de cobalt à accroître leurs capacités d’extraction. Entre 2016 et 2018, l’offre de cobalt sur le marché s’est accrue de 55 %. Ils ont donc, eux aussi anticipé une croissance importante de la fabrication de batteries  lithium-ion, non seulement pour l’électromobilité (qui ne compte que pour 20 % de la demande) mais aussi pour les appareils nomades (portables, smartphones, outils et appareils sur batteries, …). Pourtant la croissance du marché de ces derniers est en perte de vitesse et le boom du véhicule électrique ne s’est pas encore vraiment produit, du moins pas aussi vite qu’attendu. Et puis, comme on l’a vu ci-dessus, les fabricants de cellules réduisent significativement la quantité de cobalt incorporée dans leurs électrodes. Conséquence : le marché du cobalt est en surcapacité et la loi de l’offre et de la demande provoque logiquement la culbute des prix.

A cela s’ajoute le fait que de nombreux projets d’ouverture de nouvelles mines de cobalt voient le jour à travers le monde, notamment au Canada, aux USA, en Roumanie, au Brésil et surtout en Australie où les gisements semblent importants. Enfin, un nombre de plus en plus grand de batteries en fin de vie arrivent dans les usines de recyclage et le cobalt recyclé vient s’ajouter à l’offre des mineurs. Volvo cars, par exemple, utilise déjà du cobalt recyclé.

A l’analyse de tous ces facteurs, nous sommes donc d’avis que l’essor de la mobilité électrique ne risque pas d’être entravé, à terme, par une pénurie de cobalt. Si l’explosion attendue des ventes de VE dans les prochaines années s’accompagnera d’un accroissement important de la demande en matériaux pour batteries, l’effet combiné d’une diminution constante de leur teneur en cobalt (qui tend vers zéro), de l’ouverture de nouvelles mines, de l’augmentation des capacités de production des mines existantes et d’une offre croissante de cobalt recyclé ne devrait pas affecter les constructeurs de voitures branchées.

Nickel

Si la teneur en cobalt des électrodes de batteries diminue constamment, c’est en faveur du nickel dont la proportion augmente d’autant : en quelques années elle est passée de 33% (dans les cellules NMC 333) à 80 % dans la dernière génération de cellules (NMC 811) mises sur le marché depuis quelques mois ; le manganèse y est aussi substitué, en partie, par le nickel.

Ce métal blanc argenté, plus dur et plus tenace que le fer est relativement abondant dans l’écorce terrestre : 2 fois plus que le cuivre. Dans les gisements, qui sont assez bien répartis sur la surface du globe, il est fréquemment associé au cobalt. Les plus grands producteurs de minerais sont l’Indonésie, les Philippines, le Canada et la Nouvelle Calédonie qui, ensemble, produisent plus de la moitié du nickel mondial, suivis de l’Australie et de la Russie.  Mais en termes de réserves connues, 3 pays se partagent près de 50 % des gisements découverts : l’Australie, la Nouvelle Calédonie et le Brésil. L’estimation des réserves mondiales s’élève à 130 millions de tonnes pour une production totale, en 2016 de 2,25 millions de tonnes. A ce rythme, nous disposons donc de réserves pour au moins 57 ans, sans tenir compte des possibilités de recyclage.

Important à savoir : plus des 2/3 de la production mondiale de nickel est utilisée dans la fabrication d’aciers inoxydables (qui contiennent environ 10 % de nickel) ou d’autres alliages. Seulement 13 % de la production servent dans les équipements électriques, dont 5 % (ou 107 tonnes par an) pour les batteries, y compris celles des appareils nomades. Une importante croissance de la vente de véhicules électriques ne peut donc affecter qu’à la marge le marché mondial du nickel.

Lorsqu’on observe l’évolution du prix de la tonne de nickel sur le LME depuis début 2014, on constate qu’il a fluctué entre 14.000 € (à l’automne 2014) et 8.000 € (fin 2015), dans des proportions relativement raisonnables par rapport à d’autres matières premières.

Comme pour la plupart des matières premières, la spéculation et les tensions géopolitiques ou commerciales (entre les Etats-Unis et la Chine par exemple) sont les plus importants facteurs de variation des prix. Entre 2007 et 2015, la production a toujours excédé la consommation mondiale. Pendant cette période, plus de 650.000 tonnes de nickel ont alimenté les stocks. Ce n’est que depuis 2016 que l’offre sur les marchés est légèrement inférieure à la demande. Depuis le début de cette année, le prix de la tonne est reparti à la hausse pour atteindre 14.420 € le 15 août, au plus haut depuis l’été 2014.

La principale raison de cette inflation de plus de 30 % est d’ordre politique. M. Joko Widodo, le président de l’Indonésie, plus grand producteur mondial de nickel, envisage d’interdire les exportations de certains minerais dont le nickel. Le gouvernement avait déjà instauré une telle mesure en 2014 pour l’assouplir ensuite en 2017. L’objectif des autorités indonésiennes est de forcer les acteurs économiques à investir dans une filière de transformation du minerai dans le pays, à commencer par la construction de fonderies. La tactique a été couronnée de succès : entre 2014 et 2017 de nombreuses fonderies ont été construites en Indonésie et la production primaire de nickel a bondi de 24.000 à 150.000 tonnes par an, faisant actuellement du pays le plus important producteur mondial de nickel.

Le président indonésien souhaite ouvertement le développement d’une industrie nationale du véhicule électrique, incluant la fabrication de matériaux pour cellules et la construction d’usines d’assemblage de voitures.

« Nous avons les matières premières et tout ce qu’il faut dans le pays pour fabriquer des batteries et des voitures électriques » a déclaré M. Joko Widodo. Il prévoit donc des aides et des incitants fiscaux pour les entreprises qui investiront dans ce secteur. Toyota et Hyundai ont déjà saisi la balle au bond, le premier en déclarant dans un récent communiqué vouloir consacrer 2 milliards de dollars dans le développement de véhicules hybrides en Indonésie et le second en annonçant un investissement d’un milliard de dollars pour la construction d’une usine de voitures électriques à Karawang sur l’île de Java.

C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre l’annonce faite il y a quelques semaines par l’agence de presse indonésienne selon laquelle Tesla allait établir dans le pays une usine de production de métaux pour batteries.Quelques jours plus tard on apprenait qu’en réalité Tesla s’associerait pour ce projet à un consortium comprenant également CATL et LG Chem, deux fabricants majeurs de cellules lithium-ion ainsi que Daimler et Volkswagen. L’information n’a été confirmée par aucune des entreprises concernées, mais elle ne nous semble pas complètement absurde.

Il y a quelques semaines, lors d’une conférence à huis clos qui réunissait des producteurs de matières premières et des responsables politiques américains, Sarah Maryssael, la responsable de Tesla en charge des achats des métaux pour batteries a déclaré qu’elle redoutait une pénurie de matériaux comme le cuivre, le nickel et le lithium … en ajoutant toutefois « si les investissements  nécessaires ne sont pas faits pour accroître les capacités de production ».

Certains commentateurs et des médias peu informés du dessous des cartes ont directement tiré des conclusions hâtives. En mettant cette information en parallèle avec la hausse depuis quelques mois de la tonne de nickel, ils ont à nouveau agité le spectre d’une panne de la croissance du marché des véhicules électriques qui serait provoquée par une pénurie des métaux pour batteries.

Il faut bien comprendre que madame Maryssael s’adressait à un parterre de mineurs et de responsables politiques américains et que son avertissement avait pour objectif premier de les inciter à investir dans la production nationale de ces métaux. Il y a des gisements de cobalt, de nickel et même de terres rares aux USA, mais pour l’instant ils ne sont pour la plupart pas exploités car pas suffisamment rentables.

En réponse à la décision de Donald Trump d’instaurer des droits de douane sur les importations chinoises, la Chine menace de fermer ses frontières à l’exportation de métaux stratégiques. Après l’Indonésie, d’autres pays pourraient aussi avoir la mauvaise idée de restreindre, voir d’interdire l’exportation de minerais ou d’autres matières premières.

Dans ce contexte de guerre commerciale et de regain du protectionnisme économique, on comprend aisément que des fabricants et des utilisateurs de batteries comme Tesla, Volkswagen, Daimler, Toyota ou Hyndaï veuillent sécuriser leurs approvisionnements en matériaux stratégiques, au besoin en devenant acteurs de leur production dans les pays où se trouvent les gisements.

D’ailleurs, lors de la dernière assemblée des actionnaires de Tesla, Elon Musk a déclaré qu’il serait peut-être nécessaire de prendre le contrôle des approvisionnements en métaux pour batteries et que son entreprise pourrait se lancer dans l’exploitation minière.

  • Elon Musk : « We might get into the mining business, I don’t know, maybe a little bit at least »

La décision du président indonésien de fermer les frontières aux exportations de minerais est attendue dans les prochaines semaines, voire les prochains jours. Les milieux bien informés sont persuadés qu’il signera effectivement cette interdiction : les textes légaux seraient déjà en préparation.

Toutefois la mesure n’entrerait pas immédiatement en vigueur. Il est question de 2022, pour laisser le temps aux acteurs économiques de procéder aux investissements nécessaires et de construire des usines de production dans le pays.

Ce projet indonésien alimente bien entendu la spéculation et provoque la hausse des cours du nickel, mais nous ne prévoyons pas, à court terme, de pénurie sur les marchés.

Recyclage

A plus long terme non plus. Comme nous l’avons vu, les réserves mondiales sont encore importantes, de nombreux gisements sont inexploités et surtout, l’utilisation de nickel dans les véhicules électriques n’est responsable que d’une petite fraction de la consommation mondiale de nickel. Selon certains experts, le développement attendu de la mobilité électrique dans les 10 prochaines années devrait entraîner une hausse de seulement 4 % de la demande pour ce métal. Une croissance qui pourra être absorbée sans trop de problèmes par les investissements dans de nouvelles capacités d’extraction.

Et puis, il ne faut jamais oublier que si le cobalt, le lithium ou le nickel présents dans les batteries constituent en quelque sorte leur « carburant », celui-ci, contrairement à l’essence ou au diesel, n’est pas consommé. A la fin de la vie des batteries, ces métaux sont toujours là, dans leur intégralité, et ils peuvent être recyclés. Les filières de recyclage sont au point et elles sont opérationnelles. Nous les avons visitées et nous vous les avons présentées sur ce site.

Nous savons aussi qu’il existe des alternatives à l’utilisation de métaux stratégiques dans les batteries. Aux quatre coins du monde les chercheurs s’activent fébrilement à mettre au point d’autres chimies qui font appel à d’autres matériaux : batteries au sodium (très abondant dans les océans : c’est le sel de cuisine), au souffre, zinc-air, etc.

Une situation complètement différente, donc, de celle du pétrole qui constitue le carburant des voitures thermiques. Personne ne parviendra jamais à le recycler après qu’il soit passé dans leur moteur et transformé en fumée. Un pétrole dont les réserves mondiales s’épuisent, elles, irrémédiablement …

Alors, à votre avis, quelle motorisation risque un jour de tomber en panne définitive de « carburant » : celle des véhicules électriques, ou celle des voitures à moteur thermique ?

L’actualité récente sur les Batteries et véhicules électriques

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OTO-News (L’actualité récente sur les Batteries) – Développements technologiques, nouvelles stratégies, projets d’usines, signatures de partenariats et de contrats… Voire bien sûr, l’actualité récente sur les Batteries

Tiamat s’apprête à industrialiser des batteries sodium-ion

Héritière des travaux de recherche sur le stockage électrochimique du CNRS et du CEA, la startup française Tiamat a mis au point une batterie sodium-ion. De la même famille des métaux alcalins que le lithium, le sodium a l’avantage d’être 50 fois plus abondant sur terre. C’est un des composants du sel de cuisine : il y en a donc en quantités considérables dans nos océans et dans les mines de sel, partout sur la planète alors que les ressources en lithium sont très localisées dans quelques régions du globe, principalement en Amérique du Sud, en Australie et en Chine.

Les cellules des batteries sodium-ion (Na-ion) fonctionnent sur le même principe que les lithium-ion (Li-ion) utilisées dans la plupart des véhicules électriques. Ce qui change, ce sont les performances : Tiamat annonce une charge 10 fois plus rapide et une durée de vie beaucoup plus élevée (4.000 cycles de charge et décharge). Malheureusement leur densité d’énergie est plus faible, ce qui se traduit, à capacité de stockage égale, par un poids plus important que les batteries Li-ion. Pour l’heure, Tiamat destine donc ses batteries aux applications nécessitant une forte puissance spécifique et une charge rapide comme pour les scooters et les trottinettes électriques, ou pour le stockage statique de l’électricité (de type powerwall), où le poids n’est pas vraiment un problème.
Tiamat s’est allié à EasyLi, une autre startup française qui conçoit et fabrique des systèmes de batteries innovants et des solutions de stockage d’énergie. L’objectif était d’intégrer les batteries Na-ion dans des trottinettes électriques pour tester et valider leurs performances réelles dans une application concrète et pas uniquement en laboratoire. Les premières trottinettes équipées ont été présentées en mai 2018 lors de l’inauguration du hub de l’énergie à Amiens. La réussite de cette expérience a permis a permis à Tiamat de réaliser, fin 2018, une levée de fonds de 3,6 millions d’euros. L’entreprise s’apprête maintenant à lancer la production de petites séries en 2020 avec une commercialisation prévue dans toute l’Europe.

Une nouvelle électrode en silicium pour améliorer la densité énergétique des batteries

Le fabricant japonais de batteries GS Yuasa annonce la mise au point d’une électrode à base de silicium-métal qui permettrait de multiplier par trois la densité d‘énergie par rapport aux batteries lithium-ion actuellement utilisées dans la majorité des véhicules électriques. Cette nouvelle technologie pourrait être utilisée dans les futures batteries solides.
Selon le communiqué publié par la société, la durée de vie de ces électrodes doit encore être améliorée avant de pouvoir les commercialiser. Elle espère y arriver d’ici 2025.

Nous savions déjà que la capacité théorique d’une électrode en silicium-métal est très élevée : environ 4.200 mAh par gramme. En outre le silicium est disponible en grande quantité dans l’écorce terrestre et son prix est réduit. Malheureusement le volume d‘une électrode en silicium-métal augmente considérablement d’environ 400% au cours du cycle de charge et de décharge, et, à la longue, le matériau s’effrite. Pour cette raison, cette technologie d’électrode n’a jamais été utilisée.

GS Yuasa cite trois facteurs qui, selon ses déclarations, lui auraient permis d’améliorer la technologie. Ses chercheurs auraient trouvé une taille optimale pour les particules constituant l’électrode. Deuxièmement, la conductivité électrique du silicium étant faible, ils utiliseraient plusieurs additifs métalliques (au lieu d’un seul) qui améliorent la conductivité de l’électrode. Et troisièmement, l’utilisation d’un liant soluble dans l’eau permettrait de réduire les coûts du processus de production.
L’avenir nous dira si cette nouvelle annonce pourra conduire un jour à une réelle avancée technologique utilisée par les constructeurs.

Airbus des batteries : le premier projet attend le feu vert de l’Europe

Peter Altmaier, le ministre allemand de l’économie et de l’énergie a introduit officiellement auprès de la Commission européenne une demande relative au premier grand projet d’usine de fabrication pour cellules de batteries. Outre l’Allemagne, le ministre a déclaré que des entreprises de 6 autres pays européens participent au projet, sans toutefois les nommer. Il s’agit fort probablement du consortium mené par PSA, via sa filiale Opel et le fabricant français de batteries Saft détenu par Total.

Comme on le sait, l’Allemagne s’est engagée à soutenir l’Airbus des batteries à hauteur d’un milliard d‘euros, et la France est prête à verser 700 millions. Mais pour pouvoir bénéficier de ces subsides, il faut que la Commission européenne accorde une dérogation à sa réglementation sur les aides d’État et la concurrence, en accordant au projet le statut de « PIIEC » (Projet important d’intérêt européen commun). Le feu vert européen ne fait aucun doute puisque la Commission en la personne de son vice-président Maros Sefcovic a été à l’origine de cette initiative. Peter Altmaier espère l’obtenir avant la fin de l’année. « Aujourd’hui, ce qui n’était pas certain il y a un an est clair : l’Allemagne et l’Europe développeront et fabriqueront elles-mêmes des cellules de batterie compétitives, innovantes et respectueuses de l’environnement » a-t-il déclaré.

Le consortium mené par PSA et Saft a l’intention de lancer la construction d’un premier atelier pilote en Nouvelle-Aquitaine avant la fin de l’année et puis de construire deux usines pour la production en série de cellules, la première dès 2022 en France et la deuxième d’ici 2024 en Allemagne. Aucune information officielle sur l’emplacement de ces usines n’a encore été dévoilé.

On ignore encore si le groupe Volkswagen, demandera aussi un financement européen pour son projet d’usine de cellules qu’il développe avec la société suédoise Northvolt. En tout cas les deux partenaires ont déjà lancé une première production pilote dans l’usine VW de Salzgitter. Leur objectif est de produire 16 GWh de cellules d’ici fin de 2023. Le constructeur de l’ID.3 investit environ un milliard d’euros dans ce projet.

Nouvelle stratégie d’achat de matières premières pour BMW

Le groupe BMW modifie sa stratégie d’achat des matières premières pour les batteries de ses voitures électriques. Les matériaux importants tels que le lithium ou le cobalt ne seront plus achetés à des intermédiaires. Ceux-ci doivent disparaître de la chaîne d’approvisionnement. « Nous avons restructuré nos chaînes d’approvisionnement et à partir de 2020 nous achèterons le cobalt et le lithium en direct chez les producteurs », explique Andreas Wendt, le responsable des achats du constructeur bavarois. Il espère ainsi faire la transparence totale sur l’origine de ces matières premières.

BMW confirme aussi son intention de ne plus se procurer du cobalt en provenance de mines congolaises, il sera dorénavant acheté en Australie et au Maroc. « Le respect des droits de l’homme est notre priorité absolue », a déclaré le comité de direction.

Ces décisions ne mettent pas en péril la sécurité des approvisionnements du groupe : « Nous avons signé des contrats garantissant nos approvisionnements jusqu’en 2025 et au-delà » nous précise Andreas Wendt. Le cobalt que BMW utilisera dorénavant proviendra de la mine australienne Murrin Murrin exploitée par le géant minier Glencore.

Ceci dit, BMW ne quitte pas tout à fait le Congo : avec BASF, Samsung SDI et Samsung Electronics, la société poursuit son implication dans un projet pilote d’exploitation durable et éthique de cobalt en République démocratique du Congo. L’objectif est d’inciter les petites mines artisanales à garantir des conditions de travail humaines, décentes et sécuritaires dans leur exploitation.

Le cobalt des BMW électriques proviendra désormais de la mine Murrin Murrin en Australie

CATL a entamé le chantier de construction de son usine allemande

A peine deux semaines après avoir reçu le permis de bâtir pour sa nouvelle implantation en Allemagne, CATL, le fabricant chinois de cellules pour batteries inaugurait déjà le chantier de construction. Située près d’Erfurt, capitale de l’état allemand de Thuringe, la future usine devrait être opérationnelle début 2022. CATL y investira plus d’1,8 milliards d’euros et créera jusqu’à 2.000 emplois sur le site. Une véritable aubaine pour cet Etat de l’ex-Allemagne de l’est où le taux de chômage est encore très élevé. Le facteur décisif qui a emporté le choix du site d’Erfurt par rapport aux autres options a été la proximité des usines de la plupart des constructeurs automobiles allemands, accessibles par la route en moins de quatre heures.

Fiat va construire des batteries à Turin

Le groupe Fiat Chrysler bâtit actuellement dans son usine de Mirafiori à Turin, un centre d’assemblage de batteries pour ses véhicules électriques. FCA y investira initialement 50 millions d’euros.

Ce « Battery Hub » disposera également d’un centre technologique dédié au contrôle de qualité et aux tests des composants fabriqués par les sous-traitants. Il est aussi prévu d’y développer des prototypes et d’y dispenser des formations.

Cette annonce intervient quelques mois après la décision prise par le groupe FCA d’assembler la nouvelle Fiat 500 électrique dans l’usine de Mirafiori dès le deuxième trimestre de 2020. Environ 1.200 personnes seront employées à l’assemblage de cette petite citadine qui devrait sortir des lignes de production à la cadence de 80.000 unités par an.

FCA annonce un investissement de 50 millions € dans un centre technologique pour batteries à Turin

Umicore fournira des matériaux pour les cathodes NMC à Samsung SDI

Umicore, le groupe belge spécialisé dans la technologie des métaux et Samsung SDI, fabricant coréen de cellules pour ont signé un accord stratégique portant sur la fourniture de près de 80.000 tonnes de matériaux pour les cathodes NMC (Nickel Manganèse Cobalt) à partir de 2020.

Selon Umicore, la majorité des quantités convenues seront destinées aux batteries automobiles, le solde étant réservé aux systèmes de stockage statique d’énergie. Ces matériaux seront principalement fournis par les usines coréennes d’Umicore.

Il y a à peine un mois, Umicore avait signé un contrat similaire avec LG Chem pour 125.000 tonnes de matériaux NMC. Cet accord entrera également en vigueur en 2020. La majeure partie de l’offre convenue proviendra de l’usine d’Umicore actuellement en construction en Pologne, l’usine européenne de LG Chem étant elle aussi située en Pologne.

Le contrat germano-bolivien pour la production de lithium est annulé

L’accord entre la société privée allemande ACI Systems et la société publique bolivienne Yacimientos de Litio Bolivianos (YLB) portant sur la production de lithium dans la région de Potosi a été annulé par le gouvernement du président Evo Morales. Aucune explication n’a été donnée sur les raisons qui ont motivé cette décision. Mais dans les semaines qui l’ont précédé, des manifestants sont descendus dans la rue pour exiger que les redevances de 3% convenues pour la collectivité soient portées à 11%. Des associations locales ont déclaré que la région devait tirer davantage de bénéfices de cet accord. Depuis plus de trois semaines, la population bolivienne occupe les rues du pays pour protester contre la réélection du président Evo Morales, lequel a démissionné ce dimanche.

Selon certaines estimations, le salar d’Uyuni dans la région de Potosi (le plus vaste désert de sel au monde) contient environ 9 millions de tonnes de lithium, ce qui en fait l’un des plus importants gisements de lithium au monde.

En décembre dernier, après que le gouvernement bolivien ait attribué à ACI Systems le rôle de partenaire stratégique pour l’exploitation de ces gisements, une joint-venture avait été officiellement créée lors d’une réception à Berlin. La société d’État bolivienne devait détenir une participation majoritaire de 51%, tandis qu’ACI Systems endossait la responsabilité de la production. La société allemande prévoyait d’investir environ 1,3 milliard de dollars dans le projet. Maintenant, le sort de ce partenariat est tout à fait incertain.

Le salar d’Uyuni contient l’un des plus importants gisements de lithium au monde.

Deutz acquiert le spécialiste des systèmes de batteries Futavis

Deutz AG, le constructeur allemand de moteurs pour poids-lourds et engins agricoles a racheté la société Futavis GmbH basée à Cologne. Futavis s’est spécialisée dans les systèmes de gestion des batteries (BMS). Composant indispensable de tous les packs batteries, le BMS surveille et gère l’état des différents composants de la batterie pendant la charge et la décharge. Il protège également la batterie en l’empêchant de sortir de sa plage de fonctionnement optimale en évitant les surintensités et les surchauffes par exemple.

Le BMS est un composant indispensable de tous les packs batteries

Avec l’acquisition de Futavis, Deutz poursuit ainsi sa stratégie d’électrification. Selon le communiqué publié par les deux sociétés, Futavis dispose d’un savoir-faire technique étendu dans les domaines de l’électronique, des logiciels, de la technologie et de la sécurité des batteries ainsi que de leurs tests.   « Avec Futavis nous franchissons une nouvelle étape vers la mobilité zéro émissions » a déclaré Frank Hiller, CEO de Deutz .
Futavis est encore une jeune entreprise qui a été fondée en 2013. Elle emploie environ 30 personnes et vise des ventes de plus de cinq millions d’euros pour l’année en cours. Deutz indique que les clients de Futavis sont « des entreprises bien établies dans les secteurs de l’automobile et des véhicules utilitaires ».

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«City Cars – KIA» fête ses dix ans, des acquis et de nouveaux challenges

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OTO-News (City Cars – KIA) – Un anniversaire qui coïncide avec les bonnes performances de la marque qui se trouve jusqu’ici en haut du podium du marché des véhicules particuliers.

City Cars – KIA profite de l’occasion de son anniversaire pour partager cette fête avec ses clients. Ces derniers sont ainsi conviés à se rendre aux showrooms KIA répartis sur l’ensemble du territoire pour découvrir les nouveautés de la marque et profiter d’une large variété de promotions allant jusqu’à 3000 dinars.

Une marque dynamique dans un secteur en mutation

En dix ans de présence sur le marché local, KIA a construit la forte image d’une marque jeune et dynamique répondant à tous goûts des consommateurs tunisiens.

Un succès impassible en ces temps difficiles qui témoigne d’une forte immunité issue du rapport organique entre City Cars – KIA et les fondamentaux de l’activité de la concession automobile.

 

Un premier rassemblement à Tunis des « Alfistes » (fans des Alfa Romeo)

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  • Les « Alfistes » ou le club des propriétaires et fans de la marque Alfa Romeo.

OTO-News (Alfistes) – à l’initiative  d’Italcar, concessionnaire de la marque automobile italienne Alfa Romeo en Tunisie: pour la première fois, les « Alfistes » se sont réunis aux Berges du Lac à Tunis pour un rassemblement convivial qui a réuni une vingtaine de véhicule s.

L’occasion d’échanger sur les performances entre les modèles mais aussi certains bons tuyaux entre propriétaires.

Une première qui serait appelée à se développer pour ce club de fans avec, pourquoi pas, la mise en place de parades et de rallyes touristiques dans le futur.  Car « Alfisti » en italien, se dit d’une personne voyageant  en Alfa Romeo, nouvelle ou ancienne, et ayant traversé les évolutions de la marque.

Se dit également d’une personne mélomane, attachée aux vraies valeurs de ces belles italiennes.

Source 

Mehdi Mahjoub : « d’ici fin 2019 notre réseau de services clients de proximité comprendra 12 agences »

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Oto-News (Mahjoub) – A l’occasion de l’inauguration de Alpha Hyundai Motor sa nouvelle agence 3S « Modern Auto » à Monastir, vendredi 25 octobre 2019, Medhi Mahjoub, directeur général de Hyundai, a déclaré à Tunisie Tribune, que « la société célèbre aujourd’hui son 8ème service client de proximité et d’après-vente » , ajoutant que « c’est une évolution pour notre réseau qui va atteindre d’ici la fin de cette année 12 agences« .

Mehdi Mahjoub a parlé de l’importance qu’accorde hyundai au service après-vente et au service-client. « Nous allons vers le client en lui proposant un excellent service de proximité. Cette démarche permettra à la marque de se positionner d’ue manière stable sur des bases solides pour une consolidation progressive et sûre  au sein du marché  » a déclaré en parlant des objectifs de la société sans omettre de rappeler que :« la marque accorde aux acheteurs cinq années de garantie. »

 

 

 

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