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205 Africa Raid : le plaisir et la convivialité

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OTO News (205 Africa Raid) – Notre pays accueille la 18ème édition du 205 AFRICA RAID du 29 septembre au 07 octobre 2022 sous l’égide de la Fédération Tunisienne de de l’Automobile, un événement convivial réunissant 29 voitures de la même marque parcourant des paysages à couper le souffle jouissant du plaisir de conduite pour la découverte de routes inoubliables et de patrimoines régionaux. A cela s’ajoutent des temps d’échanges à plusieurs et des activités créatrices de lien : cocktails, diners, déjeuners, soirées visites groupées.

L’agence LURODAKAR organisatrice du rallye a prévu 9 étapes pour cette édition débutant par la ville de Monastir en direction de Tataouine pour joindre les belles dunes du Sud Tunisien et finir en beauté autour des bassins d’Aghlabides à Kairouan.

ETAPE 1

Jeudi 29 septembre TUNIS-MONASTIR

183 Kms

ETAPE 2

Vendredi 30 Septembre MONASTIR-TATAOUINE

510 Kms

ETAPE 3

Samedi 1er Octobre TATAOUINE-ZMELA

209 Kms

ETAPE 4

Dimanche 2 Octobre ZMELA-KSAR GHILANE

50 Kms

ETAPE 5

Lundi 3 Octobre

KSAR GHILANE-CAMPEMENT GRAND ERG ORIENTAL

157 Kms

ETAPE 6

Mardi 4 Octobre

CAMPEMENT GRAND ERG ORIENTAL- EL FAOUAR

228 Kms

ETAPE 7

Mercredi 7 Octobre

EL FAOUAR-GUERRE DES ETOILES

226 Kms

ETAPE 8

Jeudi 6 Octobre

GUERRE DES ETOILES-KAIROUAN

390 Kms

ETAPE 9

Vendredi 7 Octobre KAIROUAN-TUNIS

169 Kms

Voiture autonome : en cas d’accident, qui est responsable ? C’est compliqué…

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OTO News (Voiture autonome) – L’Europe va tenter de clarifier l’aspect juridique des voitures autonomes. Le problème, c’est que les torts sont toujours difficile à établir.

L’intelligence artificielle envahit nos vies, pour ne pas dire les régit. Regardez autour de vous, et vous allez bien trouver un objet connecté, un élément dénué d’une simple forme d’intelligence, capable de vous répondre lorsque vous lui parlez, ou simplement de s’adapter à son environnement, comme les robots aspirateurs. Pour ceux qui ont un véhicule assez récent, vous avez même une floppée d’aides à la conduite (pour la plupart devenues obligatoires) qui composent le terreau de la conduite autonome de demain. Mais alors que les premiers tests sur route ouvertes débutent en Allemagne et en France, la question de la responsabilité se pose toujours en cas d’accident. Et jusqu’à aujourd’hui, personne n’a su y répondre.

Accident en voiture autonome, qui est responsable ?

Et c’est la question à un million d’euros à laquelle personne n’est réellement capable de répondre. Evidemment, les constructeurs qui mettent aujourd’hui des voitures « autonomes » (pas totalement, mais de niveau 3) sur les routes ont bien dû communiquer sur le sujet. L’on pense notamment à Mercedes qui fait circuler depuis quelque temps des Classe S et EQS dotées de la nouvelle technologie Drive Pilot. La marque allemande a clarifié d’emblée les choses : en cas d’accident, c’est le constructeur qui endossera la responsabilité si le mode était activé dans les conditions adéquates.

Oui, mais voilà, derrière cette façade simpliste se cache une réalité bien plus complexe. Les constructeurs ne travaillent jamais seuls sur de tels projets qui réunissent les experts et ingénieurs de la marque, mais aussi du matériel issu de fournisseurs et parfois, même, des lignes de code tapées par des développeurs qui sont chez des tiers. Alors en cas de faute ou d’accident, qui doit payer la facture ? Le constructeur seul ? Le constructeur et l’équipementier impliqué dans la faute ? C’est justement ce que tente de clarifier la Commission européenne.

Simplifier la vie des plaignants

Une directive européenne protège les personnes en cas de dommages matériels induits par un faute du produit. Ils peuvent alors demander des comptes au fabricant. Mais elle date de 1985 et n’est plus adaptée au monde dans lequel nous vivons, qui se fond de plus en plus dans l’IA.

Pour mieux décomposer les différents cas de figure, plusieurs scenarii ressortent selon l’UE : « Il s’agit des cas où le fabricant omet de fournir les éléments d’information, ou si le produit ne répond pas aux exigences de sécurité. Il s’agit également des cas de dysfonctionnements évidents, ou si le lien de causalité est impossible à prouver en raison de la complexité technique ou scientifique du produit. Ce dernier scénario vise à prévenir l’effet « boîte noire » des systèmes d’IA qui peuvent dépasser la compréhension de leurs propres développeurs. Dans ces cas, le demandeur devra seulement prouver que l’IA en question a contribué au dommage et que le produit est susceptible d’être défectueux« . A chaque fois, vous noterez que le responsable n’est jamais le conducteur. Mais uniquement s’il s’est servi de la technologie de conduite autonome dans les bonnes conditions ! En clair, les automobilistes qui s’amusent notamment outre-Atlantique à se mettre sur le siège arrière de leur Tesla pendant que l’auto roule seule ne seraient théoriquement pas couverts et donc 100 % responsables.

Finalement, ces directives prises par l’UE visent à faciliter la vie aux personnes subissant des incidents avec un véhicule autonome ou tout objet doté d’une IA. Les plaignants n’auront pas à « décrire et démontrer » le mauvais fonctionnement de l’IA. Ils pourront même avoir accès à certaines données internes du fabricant pour confirmer le degré de responsabilité de la marque. Autant dire que les constructeurs automobiles devront faire attention au développement de leurs systèmes de conduite autonome.

Android Auto 8.0 : des nouveautés arrivent, voici un premier aperçu

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OTO News (Android Auto 8.0) – Google prépare depuis des mois l’arrivée d’une énorme mise à jour Android Auto 8.0 – son système d’infotainment pour les voitures. Cette année, la firme a profondément repensé l’interface. Mais alors que l’on s’attendait à une présentation et sortie dans le courant de l’été 2022, il semble que Google ait pris du retard et soit toujours en train de tester le logiciel en bêta.

La nouvelle interface Android Auto 8.0 a pour nom de code “Coolwalk”. Néanmoins certains testeurs sont parvenus à activer quelques unes de ses nouveautés et à prendre au passage quelques captures d’écran donnant déjà un premier aperçu de Android Auto 8.0.

Android Auto 8.0 va mieux intégrer Spotify et les lecteurs de musique à l’interface

Et c’est ainsi que nos confrères de Sam Mobile ont pu dévoiler les toutes premières images de la nouvelle interface Android Auto 8.0. Or, il semble que l’un des grands changements à venir soit une amélioration profonde de l’expérience de lecture de musique, entre autres modifications de l’interface.

Ce qui est une excellente nouvelle : ces dernières semaines, les rumeurs évoquaient plutôt une mise à jour terne, sans réel changement tranché du côté de l’expérience utilisateur, davantage tournée vers la sécurité. Or, ce que montrent justement les plus bidouilleurs des testeurs Android Auto 8.0 c’est que Google n’a pas encore tranché tous les choix.

Et que le constructeur nous cache sans doute encore quelques surprises qui seront vraisemblablement détaillées lors d’un prochain événement dédié. Un Redditeur est ainsi parvenu à activer la nouvelle interface dans son état actuel. Et a immédiatement remarqué ce changement dans l’affichage des contrôles de Spotify dans d’autres applications comme Google Maps.

Audi Q3 Sprotback

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OTO News (Audi Q3 Sprotback) – Une ligne de toit plongeante, une allure vigoureuse, une calandre Singleframe en nid d’abeilles et une ligne d’épaule basse… voici l’Audi Q3 Sportback, le premier SUV coupé compact Audi. Sous une carrosserie musclée, ses motorisations puissantes lui font gagner en dynamisme et en sportivité. A bord, l’expérience de conduite intègre des fonctionnalités plus intuitives que jamais et résolument « 2.0 ». Idéale pour le quotidien mais avec une touche de singularité, il est impossible pour vous de rester indifférent. Découvrez l’Audi Q3 Sportback.

Un design expressif

L’Audi Q3 Sportback ne laisse planer aucun doute quant à son caractère atypique entre coupé et SUV. A l’avant, la calandre Singleframe se distingue de son homologue par une grille en nid d’abeille. Mais c’est surtout de profil que le SUV coupé compact se démarque clairement avec une ligne de toit plongeante et une ligne d’épaule plus basse. Avec ses courbes tout en muscles, l’Audi Q3 Sportback semble comme prête à bondir, même à l’arrêt. Vue de l’arrière, le hayon incliné et le becquet de toit sportif parachèvent le tout.

Audi Q3 Sportback

Un cockpit digital

Outre une allure singulière, l’Audi Q3 Sportback vous fait profiter de technologies dernier-cri qui augmentent le plaisir de conduite à son bord. Disponible en option, le tableau de bord digital, Audi virtual cockpit, retransmet toutes les informations, telles que la carte de navigation ou les compteurs, via un écran HD de 12,3 pouces au design impeccable et au graphisme soigné. Le système d’infodivertissement MMI Navigation Plus coiffe le haut de la gamme avec un écran entièrement tactile de 10,1 pouces disposé sur la console centrale (en option). Pour toujours rester connecté sur la route, vous pouvez relier votre smartphone1 à votre Audi grâce à l’Audi smartphone interface et l’Audi phone box (en option). Digital native dans l’âme, l’Audi Q3 Sportback se dote, en option, des services Audi connect2 qui vous permettent, par exemple, de connaître en temps réel le trafic sur votre route, les prix des stations-services à proximité… Et pour aller plus loin encore, avec l’application myAudi, vous contrôlez à distance certaines fonctions, comme le verrouillage/déverrouillage des portes, ou consultez en temps réel le statut de votre Audi Q3 Sportback.

Un confort de conduite élevé

Grâce à ses multiples aides à la conduite3, l’Audi Q3 Sportback vous permet de négocier en toute sécurité les contraintes propres au trafic urbain. De série, le SUV coupé compact intègre l’avertisseur de changement de voie qui émet un signal lumineux au niveau des rétroviseurs lorsqu’un véhicule se trouve sur les voies gauche/droite et dans votre angle mort. Quatre caméras surveillent en direct votre environnement immédiat, avec la possibilité de naviguer entre les différentes vues grâce à l’écran MMI, notamment pour se garer plus facilement. Disponible en option, l’assistant de conduite adaptatif réunit la fonctionnalité des régulateurs de vitesse et des aides au maintien de voie en vous accompagnant sur l’accélération, le freinage, le maintien des vitesses et des positions.

Découvrez l’Audi Q3 Sportback à 360 degrés

Un habitacle à votre image

Une gamme d’équipements intérieur vous est proposé afin de configurer l’habitacle de votre Audi Q3 Sportback à votre goût : sièges, applications décoratives, éclairage… Le tout s’accompagne d’un large choix de matériaux haut de gamme et d’une qualité de finition hors-pair, typique des modèles Audi. Et pourquoi ne pas opter pour un habitacle plus sportif avec les sièges Sport siglés de l’emblème « S », le volant cuir multifonction en design 3 branches avec palettes au volant, le bouton du levier de vitesse en cuir perforé, les pédales et repose-pied en inox

Intérieur Audi Q3 Sportback

Haute fonctionnalité

Sous une carrosserie de coupé, l’Audi Q3 Sportback reste un SUV modulable qui vous offre un généreux volume de chargement et de nombreuses possibilités d’agencement. A l’arrière, la banquette peut accueillir trois personnes. Les trois parties séparables peuvent être réglées en sept positions. Avec la possibilité de coulisser de 13 cm, la banquette arrière augmente le volume de chargement du coffre passant ainsi de 530 à 1 400 litres. Disponible en option, le hayon électrique peut se doter d’un capteur permettant d’ouvrir le coffre en passant le pied dessous. Très utile dans les situations où vous n’avez pas les mains libres.

Un éclairage intelligent

L’Audi Q3 Sportback est équipée de série de projecteurs intégralement LED. En option, vous pouvez choisir les feux Audi Matrix LED qui intègrent les clignotants dynamiques. Technologie d’éclairage de pointe, les projecteurs Audi Matrix LED permettent d’adapter le faisceau lumineux de manière à ne pas éblouir les conducteurs arrivant en sens inverse. Le tout, en éclairant parfaitement le reste de la chaussée.

Honda NSX : une nouvelle génération confirmée, mais en électrique

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OTO News (Honda NSX) – Avec la série spéciale Type S, la Honda NSX a récemment fait ses adieux après six ans de bons et loyaux services, malgré des ventes contrastées, notamment en Europe, en raison d’un prix très élevé et très proche de modèles au blason plus prestigieux comme Ferrari, Porsche ou Lamborghini.

Pourtant, la NSX ne manquait pas de qualités, bien au contraire, avec son fabuleux V6 3,5 litres accompagné de trois moteurs électriques pour une puissance cumulée de 580 ch et 645 Nm.

Un retour en électrique confirmé à demi-mot

Même si la NSX n’a pas forcément eu la carrière escomptée en Europe, il n’en demeure pas moins qu’au Japon et aux États-Unis (sous la marque Acura), ses chiffres de ventes ont été somme toute assez corrects. De quoi encourager Honda a proposer une nouvelle génération d’ici les années à venir ? Visiblement.

En effet, si aucune information n’avait fuité jusqu’ici, Jon Ikeda, le vice-président d’Acura, a apporté quelques certitudes à la suite d’une interview accordée au média Nikkei Asia. Interrogé au sujet d’une éventuelle nouvelle sportive, notre protagoniste a déclaré :

« Je parierais dessus », ajoutant qu' »elle sera électrique ». Plus de doute donc sur l’avenir de la Honda NSX, qui, selon le dirigeant japonais, « ne se contentera pas uniquement d’être performante en ligne droite ».

Lancement en 2026

Toujours selon Nikkei Asia (qui cite des rumeurs internes à l’entreprise), le projet a déjà reçu une sorte de feu vert, avec une date de lancement fixée à 2026, lorsque la nouvelle plateforme Honda e:Architecture, dédiée précisément aux voitures 100 % électriques, aura été lancée.

Jon Ikeda a en fait confirmé ce qui avait déjà été imaginé en avril dernier, lorsque Honda a présenté une première image teaser mettant en scène deux voitures de sport (l’une aux allures de GT, l’autre, beaucoup plus extrême, et à certains égards similaire à l’actuelle NSX) recouvertes de deux draps et que vous pouvez apercevoir sur l’image ci-dessus

Voici la voiture la plus aérodynamique au monde, et elle fonctionne à l’énergie solaire

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OTO News (voiture la plus aérodynamique au monde) – La Lightyear 0 ne cesse de surprendre. Lors de tests effectués en Allemagne dans les conditions d’homologation du cycle WLTP, la voiture électrique, mais qui peut être également alimentée par l’énergie solaire, a obtenu un Cx de 0,175, soit le plus bas de toutes les voitures de série de l’histoire. Mais il ne s’agit pas du record absolu.

Lightyear indique que le résultat est surprenant, même pour les ingénieurs, qui s’attendaient à une valeur d’environ 0,19. Arjo Van der Ham, le directeur technique de l’entreprise, déclare à ce sujet : « Nous sommes vraiment fiers de ce résultat. Nous sommes partis de zéro lorsque nous avons commencé à étudier la voiture et sa technologie. Nous y avons consacré beaucoup d’efforts et de travail et nous allons redoubler d’efforts pour obtenir d’autres résultats de ce type.

La voiture de série la plus aérodynamique

La Lightyear 0 a réussi à battre le précédent record établi par le GM EV1 de 1996, qui a enregistré un Cx de 0,19. À titre d’exemple, deux des voitures les plus aérodynamiques en vente actuellement sont la Mercedes EQS et la Tesla Model S, qui revendiquent une valeur de 0,20 et 0,208 respectivement.

Cependant, si l’on prend en considération également les concept-cars, la Lightyear 0 n’est pas la voiture la plus aérodynamique. En effet, le concept Mercedes Vision EQXX dévoilé cette année possède un Cx de 0,17, tandis que la JCB Dieselmax, un prototype construit pour atteindre un record de vitesse dans la catégorie des voitures diesels, avait un coefficient de 0,147.

La Lightyear 0 en quelques chiffres

Dévoilée en 2019, la Lightyear 0 n’a cessé de progresser ces dernières années. L’objectif des ingénieurs était d’améliorer autant que possible l’efficacité du groupe motopropulseur et des cinq mètres carrés de panneaux photovoltaïques installés sur le toit.

Produite à 946 exemplaires, la berline électrique, d’un peu plus de 5 mètres de long, est capable de parcourir près de 625 km sous le cycle WLTP grâce à sa batterie de 60 kWh (pas plus grande que celle d’une Tesla Model 3), son moteur électrique de 170 ch, et l’énergie solaire qui permettrait à elle seule, selon le constructeur néerlandais, de parcourir jusqu’à 70 km par jour. Son poids réduit de seulement 1,5 tonne, soit autant qu’une Renault Zoé, permet également d’enregistrer de très bons scores en matière de consommations.

Avec un prix de base compris entre 250 000 et 300 000 euros, ce modèle n’est bien évidemment pas à la portée de toutes les bourses. Toutefois, après la 0, Lightyear travaillerait déjà sur un modèle d’entrée de gamme plus abordable, avec un prix catalogue d’environ 30 000 euros et un lancement prévu en 2026.

L’hydrogène : va-t-il sauver le moteur à combustion ?

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OTO News (L’hydrogène) – Mais quelle mouche a piqué les motoristes nippons ? Regardez ce rutilant moteur à combustion de 5 litres et 8 cylindres : c’est un projet développé par Toyota et Yamaha, annoncé en février dernier. Une idée qui paraît anachronique : on imaginait plutôt le moteur thermique mort et enterré ! En cause : les normes environnementales de plus en plus drastiques adoptées par les États, qui imposent aux véhicules neufs des niveaux d’émissions extrêmement bas, à la fois en termes de CO2, gaz à effet de serre bien connu, mais aussi en matière de polluants aériens comme les oxydes d’azote (NOx) et les particules fines.

En Europe, en l’espace de 23 ans, les limites d’émissions de NOx ont par exemple été divisées par 36 sous l’effet successif des normes Euro 0 à Euro VI. Et la norme Euro VII, qui entrera en vigueur en 2025, pourrait encore diviser ces valeurs par 2… et atteindre des seuils proches de 0. Plus radical encore : l’une des mesures proposées par le pacte vert, actuellement discuté par la Commission européenne pour atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050, vise purement et simplement à interdire les moteurs thermiques à l’horizon 2035 ! Face à ces contraintes, les constructeurs n’ont donc plus le choix : ils doivent électrifier leurs gammes au plus vite, la fin du moteur à combustion paraît actée.

Moteur à hydrogène

Alors quoi, ce nouveau projet est-il une lubie folle, un pari insensé ? Pas du tout ! Car l’engin n’est pas conçu pour carburer à l’essence, au diesel, ni même au GPL. Ce moteur fonctionne à l’hydrogène, gaz dont la combustion ne rejette que de l’eau, et qui peut être produit de façon propre, par électrolyse de l’eau à partir d’électricité décarbonée. En d’autres termes, l’idée est de changer le carburant plutôt que le moteur ! “Cette stratégie permettrait de ne pas abandonner toutes les optimisations qui ont été obtenues depuis un siècle sur le moteur à combustion interne, tout en garantissant des émissions polluantes très basses” , résume Luis Le Moyne, enseignant chercheur à l’Institut supérieur de l’automobile et des transports à l’université de Bourgogne.

Toyota et Yamaha ne sont d’ailleurs pas seuls à se lancer dans l’aventure : trois autres constructeurs japonais (Kawasaki, Subaru, Mazda) se sont engagés à poursuivre avec eux une recherche collaborative sur le moteur à hydrogène. En France, L’IFP Énergies nouvelles (Ifpen) explore également cette thématique avec Renault Trucks via un banc d’essai monocylindre ; leur objectif est de tester en 2023 un poids lourd à motorisation hydrogène. “Il y a trois ans, quand nous avons démarré les essais, il n’y avait presque aucune publication scientifique sur le sujet. Récemment, nous en avons recensé plus d’une centaine” , souligne Bertrand Gatellier, responsable du programme Motorisations et Systèmes.

PEU DE MODIFICATIONS

En soi, l’idée de brûler de l’hydrogène dans les moteurs n’est pas nouvelle, Jean-Luc Perrier l’a pour la première fois validée en 1979. Au sortir du second choc pétrolier, ce professeur de mécanique à l’université d’Angers avait converti le moteur d’une vieille Simca 1000 essence en hydrogène – qu’il produisait d’ailleurs lui-même dans son jardin à partir de panneaux solaires et d’un électrolyseur.

Il faut dire que, techniquement, la conversion ne nécessite pas de grosses modifications : “Le dihydrogène étant gazeux à température et pression ambiantes, il faut surtout modifier le circuit d’injection. Il est aussi nécessaire de remplacer certains matériaux susceptibles d’être fragilisés à la longue par cette molécule très petite. Mais rien de fondamentalement disruptif” , assure Christian Nellen, responsable du département Moteurs à combustion à la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg, en Suisse.

En 2006, BMW a ainsi fabriqué 100 exemplaires de la berline Hydrogen 7 équipée d’un moteur de 6 litres et 12 cylindres, capable de rouler aussi bien à l’essence qu’à l’hydrogène. Mais les performances n’étaient pas encore au rendez-vous : “En mode hydrogène, ce moteur développait un couple équivalent à celui d’un moteur de 4 litres de cylindrée” , pointe Bertrand Gatellier. Et ce pour une raison simple : la combustion de l’hydrogène demande 2,5 fois plus d’oxygène par unité de masse que l’essence. Or les anciens moteurs dits “atmosphériques”, comme ceux des BMW Hydrogen 7, qui fonctionnaient par aspiration naturelle d’air, ne parvenaient pas à fournir assez d’oxygène pour créer une combustion optimale.

Heureusement, deux innovations obtenues ces vingt dernières années ont changé la donne. “D’abord, l’arrivée des turbocompresseurs, qui permettent de pomper bien plus d’air. Ensuite, l’injection directe du carburant, qui permet de mieux doser la répartition de l’hydrogène, un gaz très expansif, et donc d’obtenir des mélanges air/hydrogène mieux maîtrisés” , détaille Florence Duffour, cheffe de projet motorisation hydrogène à l’Ifpen. Des apports qui ont solutionné du même coup la question des émissions de NOx. “Le problème était que les hautes températures associées à la combustion de l’hydrogène favorisent la formation des oxydes d’azote.” Mais, là encore, “en injectant plus d’air que nécessaire pour la combustion, on peut abaisser la température et atteindre des concentrations d’oxyde d’azote à l’échappement cent fois moindre que celles d’un moteur diesel” , se félicite la chercheuse, qui l’a démontré sur le banc d’essai de l’Ifpen.

On peut atteindre cent fois moins d’oxyde d’azote à l’échappement que dans un moteur diesel – FLORENCE DUFFOUR Cheffe du projet Motorisation hydrogène à l’Ifpen

POUR LES VÉHICULES LOURDS

Bref, le moteur thermique à hydrogène fonctionne ; la propulsion hydrogène rechargeable à la pompe en quelques minutes, très dense en énergie – l’hydrogène contient trois fois plus d’énergie par unité de masse que le gazole -, est prête. Alors, pourquoi cette idée ne revient-elle en force qu’aujourd’hui ? D’abord parce sur le segment de la voiture individuelle, le tout-électrique a pris trop d’avance.

L’hydrogène décarboné, un pari

Si l’hydrogène porte de nombreuses promesses, sa production actuelle est à plus de 95 % carbonée car dérivée du gaz naturel, d’origine fossile. L’hydrogène propre, lui, doit être issu de l’opération d’électrolyse. C’est donc un pari : bien qu’en plein essor industriel, cette filière reste pour l’heure embryonnaire et incapable de fournir de grands volumes. Par ailleurs, le succès de la mobilité hydrogène repose aussi sur le déploiement, d’ici à 2030, de milliers de stations de recharge à hydrogène… alors que seulement 230 étaient opérationnelles en Europe, fin 2021.

“La messe est dite” , tranche Bertrand Gatellier. Forts d’une décennie d’industrialisation, les véhicules électriques bénéficient des progrès fulgurants des batteries en termes d’autonomie et de coût de fabrication, si bien qu’ils devraient atteindre la parité de prix avec les voitures essence d’ici à 2027, selon l’organisme Transport & Environnement. Cette technologie est également optimale d’un point de vue énergétique global, grâce au rendement très élevé du moteur électrique, de 98 %, qui cause bien moins de pertes que le moteur thermique, dont le rendement oscille entre 25 et 45 % selon les usages.

Les prototypes déjà en route

Le moteur à hydrogène pourrait remplacer avantageusement la pile à combustible sur les transports lourds (camions, bateaux) et/ou de forte puissance (voitures de course). Plusieurs prototypes de véhicules à motorisation hydrogène sont déjà en développement.

Baptisé Hydrotug et construit par la Compagnie maritime belge (CMB) pour le port d’Anvers, ce remorqueur à très faibles émissions est équipé d’un moteur brûlant à la fois diesel et hydrogène, l’hydrogène fournissant 85 % de la puissance.

Il préfigure la conversion possible à l’hydrogène du secteur marin.

Comme presque tous les spécialistes du secteur des poids lourds, le motoriste FEV a annoncé le développement de moteurs à hydrogène. Une solution prisée car elle pourrait s’avérer globalement plus intéressante que la pile à combustible, qui est moins mature technologiquement et offre de moins bons rendements à plein régime.

Alors que son moteur était conçu à l’origine pour l’essence, cette voiture de course Toyota GR Yaris H2 carbure bien à l’hydrogène. Ce dernier brûle plus rapidement que l’essence et offre davantage de vivacité au moteur. À tel point que de nombreux constructeurs nippons envisagent la motorisation hydrogène comme une alternative au tout-électrique.

SYLVIE LECARPENTIER – CMB.TECH/PORT OF ANTWERP – FEV GROUP – TOYOTA

SYLVIE LECARPENTIER – CMB.TECH/PORT OF ANTWERP – FEV GROUP – TOYOTA

SYLVIE LECARPENTIER – CMB.TECH/PORT OF ANTWERP – FEV GROUP – TOYOTA

Sauf que, en ce qui concerne les véhicules plus lourds, de l’utilitaire au camion en passant par les avions et les bateaux, la motorisation électrique n’est pas vraiment adaptée. “Si l’on a besoin de parcourir de très longues distances et d’alimenter un véhicule de forte puissance, les batteries deviennent trop encombrantes ou trop longues à recharger” , révèle Bertrand Gatellier. Sur ce créneau particulier, les constructeurs sont donc pris au dépourvu !

“Les agendas de décarbonation se resserrentet ils n’ont pas de solution aboutie et fiable” , explique Christine Rousselle, chercheuse au laboratoire Prisme, à Orléans.

Les autres candidats à la carburation propre

L’hydrogène n’est pas seul en lice pour décarboner les moteurs ! Certains motoristes développent des engins capables de brûler un dérivé proche : l’ammoniac. De formule NH3, ce gaz peut être produit par la réaction bien maîtrisée de l’azote avec l’hydrogène. Son avantage ? “L’ammoniac est plus facile à manipuler car liquide à -34°C ou à 10 bars, contre -253°C ou 350 bars pour l’hydrogène”, note Christine Rousselle, chercheuse à l’université d’Orléans. Certains industriels projettent aussi de retransformer l’hydrogène décarboné en le combinant à du CO2 pour produire des essences ou gazole décarbonés. Seul hic : ces “e-fuels” produisent autant d’oxydes d’azote que les carburants fossiles classiques lors de la combustion… et ne passeront donc pas les futures normes d’émissions.

Renault Kangoo Hippie Caviar Motel : le futur dérivé camping-car en filigrane

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OTO News (Renault Kangoo Hippie Caviar Motel) – Le salon du véhicule de loisirs de Hanovre sert d’écrin à cette étude annonçant l’introduction prochaine d’un Kangoo Spacenomad, son dérivé camping-car. Mais également à la variante 100% électrique dévolue aux particuliers, ainsi qu’à la version à empattement long.

La folie du camping premium s’est emparée du Losange. Après un showcar rendant déjà hommage aux précieux oeufs d’esturgeon, dévoilé l’an dernier sur la base du Trafic, Renault récidive cette année sous un format plus réduit, toutefois plus long de 42 cm par rapport au Kangoo de base. S’allongeant sur 4,91 m, il offre un espace intérieur de premier choix pour les escapades en solitaire, l’habitacle n’autorisant que le couchage d’une seule personne, côté passager, alors que deux personnes peuvent prendre place à l’avant. On regrette que ses géniteurs l’aient privé de l’habituelle tente de toit qui devrait officier sur le modèle attendu en série, l’an prochain.

Chic mais snob

Une vision individualiste du camping qui fait la part belle aux rangements, un grand meuble jouxtant l’espace de couchage, lui-même transformable en un fauteuil dirigé vers l’arrière du véhicule pour faire office de bureau sur une tablette déployable. Un espace qui s’étend sur quelques décimètres supplémentaires lorsque les portes arrière s’ouvrent à 90° pour supporter un auvent. Extérieurement, Renault Kangoo Hippie Caviar Motel scinde son toit en deux parties avec, d’un côté, un porte-skis, et de l’autre un toit vitré surplombant l’espace de couchage.

Rayon d’action limité

Rien de très neuf sous le capot puisque ce show car reprend l’électromoteur inauguré par la variante utilitaire du Kangoo. Développant seulement 120 ch, il devrait être à la peine pour mouvoir ce pachyderme long de presque 5 mètres, quand la batterie de 45 kW n’autorise que 285 km d’autonomie. Pas de quoi envisager des aventures lointaines, bien que la puissance de charge de 80 kW permette de recouvrer 170 km de roulage en 30 minutes.

Nouveau logo

Enfin, la révélation du Renault Kangoo Hippie Caviar Motel est l’occasion de découvrir l’intégration du nouveau Losange sur un ancien modèle de la gamme. A cette occasion, le ludospace revoit une trame de calandre inédite, bientôt intégrée à l’ensemble de la gamme, aussi bien sur les blocs thermiques qu’électriques, dans les mois à venir.

Kia EV6 GT : premier avis au volant de la Kia la plus puissante de l’histoire

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OTO News (Kia EV6 GT) – Dérivée de celle qui a gagné le titre de voiture de l’année, la Kia EV6 GT déboule avec une puissance à faire pâlir bien des sportives reconnues. Mais encore faut-il que le produit soit homogène pour séduire, ce que nous avons pu apprécier le temps d’une spéciale de rallye. Silence, ça pousse fort !

Un temps dévolu à la Stinger GT, le rôle de démonstrateur technologique de Kia repose maintenant sur les épaules de l’EV6, particulièrement en version GT. Dévoilée il y a déjà plusieurs mois, sa fiche technique a de quoi impressionner. 585 ch, 740 Nm de couple et un 0 à 100 km/h annoncé en 3,5 s, voilà des valeurs que l’on trouve plutôt du côté des supersportives et supercars que dans une Kia ! Certes, les machineries électriques permettent souvent d’afficher relativement facilement des chiffres qui donnent le tournis, mais s’ils se cantonnent à des autos de ligne droite, l’excitation est de courte durée. Aussi Kia a pris soin de revoir de fond en comble le châssis de l’EV6 GT (mais la batterie de 77,4 kWh est identique à l’EV6), lequel peut compter sur des composants qui lui sont propres. À commencer par des amortisseurs pilotés ECS indisponibles sur les autres versions.

Efficacité bluffante

Très confiante, la marque coréenne nous a convié pour que nous puissions tester à fond les capacités de l’auto !

La première montée, effectuée en mode Sport, a déjà de quoi mettre l’eau à la bouche.

Dans les virages serrés, la GT affiche une précision et un équilibre à des années-lumière de l’EV6 classique, son châssis travaillant efficacement sur le bitume pas toujours parfait de la spéciale. Jamais l’auto ne semble se désunir et, c’est plus étonnant vu les 2 200 kg annoncés et l’absence de roues arrière directrices, l’agilité est pleinement au rendez-vous dans le sinueux. Un comportement sûrement aidé par le fait que le moteur arrière est nettement plus puissant que celui de l’avant (367 ch contre 218) et qu’un différentiel à glissement limité piloté électroniquement se charge de répartir au mieux la puissance entre les roues postérieures. Bien sûr, il faut anticiper les freinages car l’inertie aura tôt fait de vous embarquer en cas d’excès d’optimisme, mais il y a de quoi se réjouir d’avoir un châssis aussi rigoureux sur une auto que l’on n’attendait pas forcément au tournant. Surtout vu le flegme de l’EV6 « non-GT » !

Un punch inouï

Lors de la redescente, pour passer l’auto en mode Normal permet de mettre en exergue une qualité d’amortissement supérieure à la suspension passive de l’EV6, au point que le confort progresse malgré un châssis sensiblement plus raide. Les petits chocs sont bien absorbés et il y a un peu moins de mouvements parasites, malgré de grandes jantes de 21 pouces imposées et un profil de pneu assez agressif (255/40 ZR21). Lesquels sont d’ailleurs d’excellents Michelin Pilot Sport 4S livrés de série, qui prennent tout leur sens lors de la deuxième montée à rythme endiablée. Moteur réglé sur Sport + via le mode individuel pour garder l’amortissement un cran dessous, en Sport -il devient trop raide en Sport +, on comprend à quel point la Kia est rapide.

Les mises en vitesse sont balistiques et l’on se surprend à passer très fort en courbe, oubliant de fait le gabarit imposant l’auto (4,70 m de long pour 1,89 m de large tout de même !) qui se place au millimètre. On loue aussi l’effort de Kia d’avoir doté sa GT de sièges baquets enveloppants qui maintiennent efficacement, alors que le reste de l’habitacle est calqué sur celui de l’EV6 classique, sellerie mise à part.

Comparez les vraies autonomies des meilleures voitures électriques d’après notre cycle de mesures normalisé. Capacité de batterie, consommation, autonomie, on vous dit tout !

Un petit goût de reviens-y

Malgré cette bonne première impression, il nous faudra toutefois pouvoir faire plus que deux courtes sessions avec un pilote instructeur pour vous livrer un avis plus complet sur cette coréenne qui n’a pas froid aux yeux. Ceci afin d’en confirmer les qualités et les défauts, au chapitre desquels on peut déjà citer des freins au diamètre majoré (380 mm à l’avant et 360 mm à l’arrière) qui ne manquent pas de mordant, mais dont on aimerait que la pédale soit plus ferme. La direction nous est pour sa part apparue un peu trop démultipliée dans les épingles de la spéciale de rallye et pèche par avarice en ce qui concerne les remontées d’informations. Rendez-vous est donc pris pour une découverte plus approfondie de cette EV6 GT, prometteuse de prime abord au vu des performances qu’elle distille pour 72 990 € tout compris, puisqu’on ne trouve qu’un pack à 1400 € en option, comprenant la pompe à chaleur et la recharge bi-directionnelle pour alimenter des appareils externes en puisant dans la batterie.

FICHES TECHNIQUES
Appellation commerciale Kia EV6 GT (2022)
Moteur Synchrone à aimants permanents, 0 S, 0 cm3
Puissance 585 ch
Couple 740 Nm
Transmission Transmission intégrale
Type de boîte Automatique

Les transporteurs de marchandises se mobilisent pour sauver le secteur

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OTO News (transporteurs de marchandises) – Le transport routier concentre 85% du transport de marchandises en Tunisie. Cette activité, qui représente plus de 6% du PIB, est assurée aujourd’hui par une flotte de 340 mille véhicules appartenant à 812 entreprises et 3 190 artisans de transport en 2018.

Le transport rapide des colis compte environ 250 entreprises structurées et plus de 2500 artisans dont plus 90% opèrent dans le secteur informel sans dépôt, ni siège social ni même une déclaration d’existence.

Les entreprises structurées vivent à ce jour des handicaps dus à la concurrence déloyale exercée par les informels du secteur d’une part et des contraintes liées à la pression administrative et à l’application d’une loi obsolète trop répressive pour les entreprises structurées.

De l’application abusive des lois

En effet, les contrôles et l’application parfois abusive de certaines lois laissent le professionnel de la branche s’orienter de plus en plus vers l’informel. Ce qui a pour conséquence de mettre l’existence des entreprises en péril et nombre d’entre elles en cessation d’activité dans ce secteur où l’informel est en forte croissance.

En fait, on parle aujourd’hui de moins de 90 entreprises des 250 entreprises structurées opérationnelles de transport intérieur rapide des colis. Cependant, le Transporteur rapide des colis joue un rôle important d’intermédiaire à plusieurs stades de la chaîne de production et de distribution.

La branche de transport rapide des colis est une activité de désenclavement des régions de l’intérieur. Elle constitue un axe stratégique de développement des échanges entre les régions pour la création de la valeur. En fait, la branche permet d’intensifier les échanges régionaux et de créer une dynamique interne provoquant un effet d’entrainement régional dans tout le pays et notamment pour les régions de l’intérieur. Son développement sain permet la création d’emplois et la réduction du chômage

A première vue, le transport rapide des colis est un travail simple ; mais au fond, il exige beaucoup de rigueur, de professionnalisme, de modernisation en termes d’outils de suivi et de gestion. Plusieurs promoteurs qui se sont lancés se sont trouvés en difficulté en défaillance envers les utilisateurs de ce service. Ceci s’est manifesté par des pertes réelles pour les clients de la branche.

Cette situation d’anarchie a perturbé le développement d’une branche à forte potentiel. Les perspectives de la branche de transport des colis rapide sont prometteuses avec le développement du commerce électronique. En fait, ce service est l’une des anneaux de base de la chaine de ce commerce électronique.

La branche joue un rôle économique important mais elle se trouve accablée par des intrus informels, un cadre juridique inapproprié provoquant une anarchie dans la branche qui entrave son développement.

Ces constats ont poussé les professionnels à créer une chambre syndicale avec pour objectif principal d’assurer un développement harmonieux, soutenu et durable de la branche.

Le résultat cherché est d’avoir un secteur organisé régi par des procédures et disposant d’un cadre juridique sain incitant à entreprendre dans le secteur.

Une assemblée générale constitutive s’est tenue récemment. Les professionnels présents ont élu le bureau suivant:

•Président: Fadhel Ben Hamza
•1 er vice-président   : Khalil Belhadj Slimane
•2eme vice-président : Habib El Abed
•Trésorier: Sofiane Hammami

A travers le bureau exécutif de la chambre, les professionnels lancent un appel à leurs confrères de la branche pour adhérer à la chambre.

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